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Mes poèmes 3
13/01/2009 19:13
Mon Cosmos
Comme un rideau qui se baisse Quand la comédie est finie Quand mon corps s'affaisse De toutes ces lourdeurs de la vie
Je m'évade vers l'espace univers infini Pour me ressourcer loin du monde ténébreux Je ferme lentement tranquillement mes yeux, Pour décrocher m'évader vers cet infini
Déconnecte mes pensées de la terre Vide ma tête par l'écoute de cet air Comme on vide parfois ses poches, Pour se sentir libre de tous reproches
Déconnecte mon mental de la terre Visionne mon bel univers nuage Pour y voyager et respirer mon air Mon évasion zénitude mes mages
Je me laisse agréablement emporter Par le courant de la rivière nacrée Bercée par une musique aux notes sacrées Calme et sérénité deviennent mes alliés
Lentement,je traverse mon cosmos Pour y déposer lourdeur et pesanteur Qui ont cotoyé mon cerveau penseur Un moment de plénitude à mon repli cosmos
Source de chaleur, de quiétude éternelle Légèreté de mon âme, mon corps sommeille Tranquilité sérénité alliés de mon coeur Je redescends lentement de ce paradis bonheur
Paisible et de nouveau ressourcé De ces morceaux de douce lumière, De cet enchantement je suis apaisée J'ai choisi d'être souvent sa prisonnière

Une larme
La première larve éclôt Essuyant la joue des bisous Salé sur le bord de la bouche Qui mouche de la peine
La seconde lave ravage La flamme rouge magma Brûlant sur son passage Ce qui pourrait faire obstacle
La troisième lame déchire Celle qui rase les émois Irrite les sensibles Victime de leur pureté

Vent de mon coeur
Un vent léger souffle sur mon coeur Et il est chaud, même plus, brûlant Il me déchire, me heurte, m'empoisonne Je pleure d'amertume, j'ai mal !
Un vent se lève sur mon c,,ur Et il est froid, même plus glacé Il me frigorifie, me gèle, me brûle Je pleure d'horreur, j'ai mal !
Un vent violant règne sur mon c,,ur Et il est fort, même plus, giflant Il me broie, me fait peur, m'assomme Je pleure d'épouvante, j'ai mal !

Imaginaire
Imaginer une vie meilleure On ne peut que rêver Jamais le rêve n'est réalité Et fait venir le malheur.
Sur mon nuage tout la haut La vie n'est que merveille Mais il faut que je redescende La vrai vie m'attend ici.
De là haut, j'ai posée mes rêves Imposer mes malheurs moi-même J'ai déchirée ma vie en morceaux Et maintenant je ne peux plus changer. Ma vie sera comme je l'ai écrite Il ne reste qu'à me battre Pour retrouver le sourire De mes rêves imaginaires.

Désillusion
Chaque jour, un peu plus, Je ressens le néant, qui prend pour séant, mon âme de son rictus !
Et avance intensément, ce curieux sentiment.... Que je porte sur ce monde, où mon âme vagabonde à en perdre la raison, irriguant d'alluvions, portant ma déraison, à la désillusion...

Désespérance
Va ma plume, cours et bavarde, Porte-lui mes mots et s'il tarde, Dis-lui que ma vie se consume, Vacille et se perd dans la brume Des froids matins de désespoir, Où le soleil se vêt de noir Quand, sortant de ma folle errance, Il m'apparaît que son absence Prend des couleurs d'éternité. Que d'hivers, combien d'étés Sont venus mourir à ma porte ? Je ne sais plus. Le vent emporte Mes espoirs déçus et mes larmes, Le temps a émoussé mes armes. J'attends et j'y perdrai mon âme S'il n'accourt me refaire femme.

Dechirement,
Chaque soir je me recueilles, Pour ecouter chaque son, Chaque battement de ton coeur, Qui murmure tendrement, A mon ame, A mon coeur, Ces doux mots d amour, Qui font que deux êtres, Peuvent se rencontrer, Se connaître, S apprécier, Et enfin s aimer, La nuit vient de tomber, Tu me prends dans tes bras, Tu me serres très fort, Contre ton corps, Contre ton coeur, Tes mots me disent que tu m aimes, Ton corps ne désire que le mien, Mais je n entends plus ces battements, Ces battements qui murmuraient, A mon oreille infini, Dont l écoute plonge dans l oubli, Ne pensant à rien d autre qu a toi, A ton âme, A la plus belle chose, Semblant exister en toi, Semblant seulement, Désormais je sais, Je viens de deviner, Je subis un nouveau déchirement, Je m apprête a vivre un autre tourment, Une seule place est libre dans ton coeur, Une seule demeure en ton fort intérieur, Celle-ci n est pas faite pour mon coeur, Pourtant tu me disais, Que tu m aimais, Que rien ne se mettrait Entre toi et moi, Que personne ne nous séparera, Tu me l avais promis, Je me rends compte que tu m as menti, Ces paroles n étaient rien pour toi, Elles comptaient tant pour moi, Maintenant tu vois ta vie sans moi, Je vais devoir en connaître une autre? L'apprécier? L aimer? En imaginant que tu n es plus qu un songe? Une image? Un être déjà trop aimé? C'est pourtant ce que tu as fait, Comme toutes les autres, Tu m as menti et tu l as rejoint Je n étais pas assez bien, Peut être est-ce pour tout cela que je n y crois plus, Que je préfère ne pas y penser, Me taire, Et peut-être est-ce pour cela, Que j écris ce soir...

Tout ce que je n'ai pas écrit, Tout ce que je n'ai jamais dit Gonfle et bouscule ma plume, Enfièvre mon coeur où s'allume Un feu de colère et d'espoir, Mêlant le rire au désespoir, Qui fera éclater les mots En cris de joie ou long sanglots. Oh ! non je ne veux plus me taire, Je ne peux plus me satisfaire De tant de silences complices, Et cacher tous les sacrifices Pleurés par mon coeur et mon âme. Oui j'écrirai ! Si l'on me blâme Je n'en ai cure. Ce que je souhaite ? Parler et pleurer d'une traite !

Désirs
Je voudrais couler sur toi Comme une douce goutte d'eau Poussée par la bise du vent Puis laisser mon empreinte sur ton corps Glisser sous tes mains Entrer dans ton paradis interdit Guidée par une folle envie M'enivrer de ton souffle exaltant En frôlant tes lèvres douces Me blottir dans ton cou Caresser son duvet Me vêtir de ta chair Sentir ton pouls Descendre le long de ton corps Explorer ta hampe divine Pour faire de toi mon tout Longer la courbe de tes reins Embrasser, presser ton torse Caresser doucement ta poitrine Parcourir de mes mains ta volupté M'abreuver goutte par goutte De ton élixir de plaisir !!!

Tu as le temps
Tu as le temps de vivre ta vie Tu as le temps de rire aussi Tu as le temps de bricoler Tu as le temps de t'évader Tu as le temps, tu en as le talent Prends donc le temps chaque printemps Même si dehors c'est le mauvais temps Tout simplement prenons le temps de nous aimer T'as pas le temps de regretter Ne prends pas le temps de remuer le passé Il faut savoir à tout moment recommencer Dessine en un plan, vit en entier Prends le temps de regarder Il y a tant de choses à dominer Prends le temps de chanter Et avec tes douces mains Crées le monde et sa beauté

Viol incestueux
Papa! Papa je t'en supplie ne fait pas ça! Souviens toi! C'est ton enfant que tu meurtris là! Ton visage n'est plus le même Quand tu me touches, que tu me dis je t'aime! Tes yeux! Qu'est-ce qu'ils deviennent Quand tu mets ta bouche sur la mienne!? Tes belles mains qui m'ont bercées Alors que je n'étais qu'un bébé . . . Sont devenues honte et dures Impures et blessures! Mon corps, mon coeur ne sont que souffrances Mon désespoir est immense! Tu m'as volé mon enfance! Voilé mon adolescence! Plus rien n'est à sa place . . . Ni le i, ni le o du voile Pas même mon image dans la glace Rien qu'un suaire de toile. . .

Sida Citron
Trempe tes yeux dans la profondeur de mes larmes Vois tu la prisonnière, les chaînes de la fatalité Je dédie mes nuits sauvages a l'enfant plein de charme Le fruit de son désir criminel ne pourrais me faire avorter
Le pouvoir d'une femme serais t'il de donner la mort Trente minutes pour oublier son nom, perdre la raison A me demander si ses lèvres susurraient le remord Alcooliques de frasques corporelles, j'ai accepté son Sida citron
Neuf mois accroché a ton landau éphémère La vie se consume dans mes veines, ton sang noire Sous le regard des anges rédige ton faire-part mortifère Papa nous rejoindras, trois place dans un corbillard
Rappel toi ses mensonges arracher ma chair maudite Sa salive imprégner ma peau tel un tatouage de soumission Il me reste l'impatience d'une tombe préconstruite Pour un verre éternel, je n'est pue résister a son Sida citron...

Pourquoi
Pourquoi oublions nous que nous sommes mortel Orgueilleux prétendant de l'univers Usurpateur qui crois en la lois du plus fort Ridicule souverain pauvre intellectuel Qui se voit revêtue d'une gloire intemporelle Ulcèrise le monde sous le poids des efforts Offense la nature et enfantant l'enfer Impossible pourtant de voir l'essentiel
pourquoi et pourquoi pas. . .

Love me .. .
Je t'offre une fleur pour la vie Une autre pour l'infini Une pour notre amour une dernière pour que cela dure toujours
dans tes yeux sonne l'amour et raisonne un clairon qui pour que cela dure toujours nous ôtes notre raison
Ce qui pétille dans ta vie je le ressent dans la mienne car jusqu'au bout de la nuit ma vie est tienne
Je me fous de ces critiques de ces choses que l'on raconte pour nous mettre dans un désaroi chronique et que vienne en nous ce sentiment de honte
j'aime quand tu me chante love me que tout le monde nous voit comme si on était des abrutis nous on rigole car l'amour n'a pas de loi
pour toi je décrocherai la lune la mettrai sur mon porte plume je t'écrirai de ces mots que l'on jurerai faux
Mais que seul toi pourra voir car seul toi tu en aura le savoir tu saura tout les secrets de ma vie et me chantera love me...

Interrogation
Ce lever le matin et regarder le monde chercher a découvrir quel est l'ultime but chercher a y trouver cette vérité profonde cela vaut t'il la peine de continuer la lutte?
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